Suite à l’essor industriel qu’a connu le XVIIIème siècle, le chocolat alors fabriqué de manière artisanale
voit ses fabriques se mécaniser progressivement en Europe. Elles fonctionnent
en premier lieu grâce à la force hydraulique (1ère chocolaterie à
force hydraulique créée à Bristol en 1728 sous l’impulsion de Walter Churchman) puis utilisent des machines à vapeur. La
première chocolaterie industrielle qui apparaît en France est fondée en 1770
par la compagnie des chocolats Pelletier et compagnies (elle deviendra la
compagnie Schaal en 1871). C’est à Bayonne où dix ans
plus tard les chocolateries bénéficient des machines à vapeur que s’installera
la première fabrique mécanique de chocolat.
En 1811, le
français Poincelet met au point un mélangeur de fèves
de cacao qui permet d’accroître la rapidité de la production par la suppression
du travail manuel. Cependant tous ces progrès sont minimes par rapport à la
révolution que va engendrer la découverte de Coenraad
Johannes Van Houten.
C’est lui qui est
à l’origine de la poudre de cacao qu’il fabriquera pour la première fois en
1828 par accident.
Cet évènement
permettra de développer la fabrication industrielle du chocolat sous une
nouvelle forme et non plus uniquement comme boisson.
En Angleterre,
l’entreprise J.S Fry & Sons emploie et améliore la méthode Houten et c’est ainsi qu’apparaissent les premières
tablettes. Le chocolat se présentant à présent sous forme de pâte, il peut être
coulé dans des moules.
Au milieu du XIXème siècle, les principales techniques permettant une fabrication de masse sont
disponibles.
Dès lors, on
assiste à une multiplication de ses aspects, de ses utilités et de ses
consommateurs.