Chocolat et peinture
Les artistes ont
aussi été sublimés par le chocolat comme en témoignent les premières peintures
et gravures consacrées à celui ci aux 17ème et 18ème siècle, l’intérêt grandissant pour le cacao
est donc réel. On constate ici encore que seule l’aristocratie se permet de
consommer ce met raffiné. Plus tard les représentations du chocolat se feront
dans les publicités, une autre forme d’art, elle chercheront à touché un plus grande
nombre de personne ne visant plus la haute société car le chocolat deviendra un
produit de masse.
I/ La peinture : une
représentation noble du chocolat
Cavalier et une dame buvant du chocolat;
gravure de Nicolas Bonnart, fin du 17éme siècle
Le bon chocolat chaud
pris au lit le matin par les dames, inspira aux artistes de charmantes
scènes quelque peu déshabillées, à l'image de cette lascive gourmande effrayée
sans doute par un bruit de pas. La Crainte par Noël Le Mire
(1724-1800)
LA BELLE CHOCOLATIÈRE 1743 -1745 de Liotard,
Jean Étienne celui-ci choisi de peindre la jeune fille qui lui apportait
chaque matin son cacao.
Etre admis au chocolat d’une Dame est devenu au 17éme un
usage à la mode très prisé cependant cela reste un plaisir de la haute société
comme en témoigne la présence d’un membre du Clergé et d’un homme de la
Noblesse, cette mode d’invité à son réveil des amis vient de Paris ou, une des
plus grande faveur, était d'être "admis au chocolat du Prince", le Régent
Philippe d'Orléans
Le déjeuner,
de François Boucher 18éme
Famille aristocrate réunie autour
d’une chocolatière.
Moussoir,
peinture anonyme du 18éme
II/La publicité : le chocolat un produit de grande
consommation
Les techniques commerciales de vente s'organisent : on voit de la publicité dans les journaux, des affiches.
En 1836, le 8 septembre, Jean-Antoine Brutus Menier lance
sur le marché
la fameuse tablette de chocolat enrobée de papier jaune.Jusqu'à
cette époque, le chocolat était moins une denrée alimentaire qu'un complément
de santé."Faire distinguer, d'une manière complète, les produits de sa
fabrique, avec une enveloppe et une étiquette, fac-similé des médailles
jusqu'alors inconnues du commerce.
Cette signature engage le fabricant aux yeux du public et plus-tard
sera une garantie contre les contrefaçons. D'aprés
Julien Turgan (les grandes usines, Etudes industrielles en France et à
l'étranger 1870) l'idée en était encore neuve, puisque les règles qui
régissent la proprièté des marques de fabriques ne
seront définies que par la loi du 23 juin 1837, complétée par celle du 27 juin
1857. Il s’agit donc en quelque sorte de la toute première publicité Meunier
joue sur son nom pour vendre ses produits.
1880 1900
1920
1930
Publicité de chocolat Meunier